Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Bonjour tout le monde, aujourd'hui au balado la chirurgie au féminin, on reçoit Dr Ariane Morin qui est résidente en chirurgie générale. Elle a débuté sa résidence comme R1 en juillet dernier à l'Université de Sherbrooke. On a bien hâte d'en découvrir plus sur son parcours et aussi sur la réalité de cette résidence qui est réputée pour être assez ardue et exigeante. Des histoires de détermination et d'excellence, passons le micro aux femmes chirurgiennes.
[00:00:44] Speaker B: Donc bonjour Dr Ariane Morin, on est vraiment chanceuse de vous avoir aujourd'hui avec nous et on aimerait ça commencer un peu par vous demander des petites questions par rapport à votre parcours scolaire, donc est-ce que vous pourriez nous l'expliquer en gros ça ressemble à quoi?
[00:00:56] Speaker C: Oui, c'est sûr que moi, mon parcours scolaire est quand même assez typique des étudiants en médecine, si on veut. Ça a commencé par la science de la nature en deux ans au cégep. Après ça, j'avais appliqué en médecine et je n'étais pas rentrée. J'ai fait un an de microbiologie à McGill. J'ai réappliqué et j'ai été acceptée. Je suis venue faire ma médecine en quatre ans à Sherbrooke. Depuis juillet dernier, j'ai commencé la résidence en chirurgie générale encore une fois ici.
[00:01:22] Speaker D: Est-ce que vous avez toujours su que l'alliance sur général commence à s'y développer, cet intérêt-là, au cours de la médecine?
[00:01:28] Speaker C: Moi, je pense que je me considère comme une des personnes chanceuses. Je suis rentrée en médecine et je voulais faire quelque chose de technique. Mon idée numéro un, c'était la chirurgie générale. J'aimais beaucoup l'aspect traumatologie. C'était la chirurgie générale versus l'urgence qui reçoivent les patients. C'était mes deux intérêts principaux en arrivant. Finalement, à l'externe, j'ai fait mon premier stage de chirurgie générale. Le côté technique et l'environnement du bloc opératoire, j'ai vraiment trippé.
C'est là que ça s'est concrétisé et ça va de la chirurgie générale à 100%.
[00:02:01] Speaker B: Donc, c'est vraiment l'aspect chirurgie qui vous a fait pencher plutôt que d'être à l'urgence, que ça vous tentait un peu moins.
[00:02:09] Speaker C: Oui, exactement. En chirurgie générale, on ne fait pas des salles d'op et des journées complètes, mais il y a quand même aussi beaucoup de techniques.
que ce soit les patients qu'on voit à l'urgence justement en trauma, mais des fois des chirurgies mineures aussi en clinique externe ou dans un bloc mineur, tout dépendant d'où est-ce que tu pratiques et des plateaux techniques que tu as de disponibles. Mais l'aspect qu'il y avait tout le temps de la technique un peu partout, moi j'adorais et c'est vraiment quelque chose qui m'a mis à chercher.
[00:02:38] Speaker B: Est-ce qu'il y avait une autre spécialité chirurgicale qui avait un peu attiré tant d'attention?
[00:02:45] Speaker C: Mon deuxième stage d'externeur, c'était la chirurgie plastique. Encore une fois, eux autres aussi, ils font énormément de procédures mineures, surtout en clinique externe. J'avais aimé ça pour ça. Pendant un petit temps, c'était devenu mon plan B, si on veut. Après ça, c'est le stage juste après, je suis allée faire un stage de chirurgie générale, puis là, c'était comme la diversité de la pratique, le fait que tu peux super moduler selon tes intérêts, est-ce que tu veux travailler dans un centre communautaire un peu plus loin, puis là, il n'y a pas de gynécologue sur place, ben, ça prend une césarienne urgente, ben, c'est toi qui vas la faire. On n'est pas capable d'intuber, ça prend une crico, ben, c'est toi qui vas la faire. Fait que, t'sais, tout ce côté-là que t'es super polyvalent, puis t'es un peu... J'étais là pour dépanner un peu tout le monde. Je trouvais ça vraiment intéressant. Pour ça, plus chirurgie générale que, par exemple, la CITI, mais que j'avais quand même adoré.
[00:03:42] Speaker D: Puis à l'externel, est-ce que tes stages étaient au CHU? Est-ce qu'ils étaient ailleurs?
[00:03:47] Speaker C: Ben, tu sais, les stages de chirurgie générale, j'en ai fait un à Sherbrooke, un peu dans l'optique d'essayer de me faire connaître des patrons, des résidents de l'équipe, puis de moi aussi voir si ça serait un milieu que j'apprécierais. Mais j'avais fait aussi à Drummondville, donc là, j'avais fait c'est justement un plus petit milieu, voir un peu les deux côtés de la pratique, puis qu'est-ce que ça pouvait ressembler. Puis à l'externat, c'est vraiment le fun d'aller dans les plus petits milieux des centres communautaires. Souvent, il y a moins de résidents, fait que t'es plus exposé. Tu sais, entre autres, au boulot réparatoire, tu vas être le premier assistant au lieu d'être à juste tenir un écarteur pour dire de quoi, qui est souvent le classique qu'on entend en salle d'op. Ça m'a permis vraiment de voir c'était quoi et à quoi la résidence pourrait ressembler directement là.
[00:04:33] Speaker B: Est-ce que tu es originaire de Sherbrooke ou d'ailleurs au Québec?
[00:04:37] Speaker C: Non, moi je viens de l'île Perrault, c'est juste à l'ouest de l'île de Montréal. C'est sûr que quand j'ai déménagé pour la médecine, ça a fait un petit changement, mais maintenant, ça fait déjà cinq ans que je suis ici. J'ai mes amis, j'ai mon réseau ici et j'apprécie vraiment.
[00:04:53] Speaker B: Tu aimes bien la région de Sherbrooke.
[00:04:56] Speaker C: Oui, exact.
[00:04:57] Speaker B: Est-ce que c'est ça qui t'a fait vouloir, après ta médecine, rester ici? C'était-tu ton premier choix?
[00:05:03] Speaker C: C'était mon premier choix. Ce n'était pas nécessairement pour la région de Sherbrooke en tant que telle, mais aussi, tu sais, entre autres, pour le programme. Ici, tu sais, contrairement à d'autres programmes au Québec puis au Canada, les résidents, ils sont exposés au bloc opératoire super rapidement. On commence à opérer très, très rapidement. Ça fait que ça avait été un gros, je pense, facteur dans mon choix pour...
J'avais beaucoup aimé aussi un peu la présentation du programme de Québec, mais qui avait peut-être un petit peu plus de stages ectopiques en première année, puis qui rentrait au bloc opératoire peut-être un peu moins rapidement, mais je pense que c'était deux extensions en choix.
[00:05:47] Speaker D: Puis on parle souvent des gens qui appliquent plus au Québec ou aux banques canadiennes. C'était quoi ta stratégie?
[00:05:53] Speaker C: Moi, j'appliquais juste en chirurgie générale. Dans cette optique-là, je m'étais dit que j'allais mettre toutes les chances de mon côté et que je n'allais pas appliquer en canadien. C'est sûr que j'étais déjà bilingue. Je pense que ne pas avoir parlé anglais, je n'aurais pas considéré appliquer.
à l'extérieur du Québec, veut veut pas. Puis c'est sûr qu'après ça, ça augmente un peu la charge de travail parce que non seulement tes lettres de référence, il faut que tu les fasses traduire, mais toi, il faut que tu traduises tes lettres de motivation, il faut que tu passes un test d'anglais. Fait qu'il y a quand même quelques étapes de plus, mais je m'étais dit entre aller par exemple en Ontario ou en Nouvelle-Écosse ou faire un no match puis prendre un année, je préférais bouger, déplacer puis dire je m'en vais en charge générale pareil.
[00:06:37] Speaker B: En gros, comment tu as vécu ça, le CARMS? Parce que j'ai l'impression, je pense qu'on s'entend que c'est un mot qui fait peur à beaucoup d'étudiants en médecine. Toi, comment tu as vécu ça?
[00:06:46] Speaker C: C'est sûr qu'on ne se le cachera pas, c'est beaucoup de travail et c'est une grosse charge mentale. Tu es tout le temps en train de penser, il faut que je relance le patron, il n'a pas encore écrit ma lettre. La date limite est à l'approche.
J'avais 17 lettres de motivation à écrire. Toutes les programmes, En un moment donné, oui, ça s'entrecoupe parce que les raisons pour lesquelles je pense que je suis une bonne candidate et pourquoi je veux faire de la recherche générale, ça revient au même, mais les programmes ont quand même certaines spécifications différentes. Il faut tout le temps que tu t'ajustes et que tu rechanges un peu ce que tu as écrit.
beaucoup de travail, mais je pense que justement, un peu de t'entourer et te rappeler que t'es pas tout seul là-dedans. T'as tes amis, t'as tes collègues, ils vivent exactement la même chose, ils sont dans le même bateau. Fait que d'en parler, de demander conseil, des fois c'est de faire des pratiques, par exemple d'entrevue avec tes amis. L'université a là aussi des ateliers de préparation aux entrevues, fait que faire ça, ça peut aider, ça peut enlever du stress. Puis après ça, c'est vraiment de se rappeler que t'as pas le contrôle sur les autres personnes qui appliquent, t'as pas le contrôle sur l'ordre dossier à eux.
tu fais juste focusser sur toi, qu'est-ce que tu veux mettre de l'avant, quel aspect de ta personnalité, de ton dossier tu veux faire sortir, qu'est-ce que tu penses qui te distingue des autres, puis après ça c'est un peu un advienne que pourra, puis on se croise les doigts.
[00:08:01] Speaker D: Donc c'est une période stressante, mais on passe à travers, malgré tout.
[00:08:05] Speaker C: Exactement. Pendant quelques mois, dans mon groupe d'amis, le sujet de conversation numéro un, c'était les comms, les applications, le début de la résidence et le match.
Ça revient toujours.
[00:08:17] Speaker D: Parlant du début de la résidence, comment t'as trouvé ça, tes premières journées, tes premières semaines? Ça a dû être beaucoup d'adaptation quand même.
[00:08:25] Speaker C: C'est sûr, c'est beaucoup d'adaptations. Moi, j'étais en stage ectopique, en chirurgie thoracique, qui est une spécialité de la chirurgie générale. Il y avait moi et un R3 de chirurgie ensemble. C'est sûr que ça fait un peu différent. Verso, si j'avais été en stage de chirurgie générale, où on est comme 6-7 résidents de chirurgiennes en même temps.
Ça m'a permis d'avoir une relation un à un et d'apprendre à connaître mon résident senior super bien, super rapidement. Il était super compréhensif. Il se rappelait c'était quoi être AR1 à sa première journée et ne pas trop savoir ce qui se passe. Il était là pour me donner des conseils.
Par exemple, après ma première garde, il était comme tu sais quoi, peu importe à quel point tu es occupé, prends ton lendemain de garde, ça va être la première fois que tu vas avoir la pagette de nuit, tu vas être stressé, tu ne dormiras pas bien, même si tu ne te fais pas appeler. Ils sont super compréhensifs et je pense que ça l'aide vraiment à l'intégration.
Après notre première journée, on est quatre résidentes de première année, Après notre première journée, les R2 et les R3 nous avaient organisé un petit souper au resto. On est allés dans les trois cohortes ensemble. Ça nous a permis de poser nos questions et d'apprendre à connaître l'équipe et nos futurs co-résidents pour les prochaines années. Ça a été super agréable et ça s'est vraiment bien passé.
[00:09:39] Speaker B: C'est un beau programme. Là, tu disais R1, R2, R3. Est-ce que c'est parce qu'après ça, vous devez aller ailleurs pour finir votre résidence?
[00:09:47] Speaker C: Non. À Sherbrooke, on fait vraiment tous nos stages R1 à R5 à Sherbrooke. Après ça, on a quand même quelques stages. On va entre autres à Chicoutimi, à Victoriaville, à Drummondville, dans le réseau de lesterie et compagnie, le réseau de Sherbrooke, si on veut. Puis il y a toujours la possibilité, on a des stages électifs que là, après ça, sont surtout AR4, ces stages-là. Puis souvent, si tu veux pratiquer en communautaire, bien des fois, c'est d'aller visiter certains milieux dans lesquels tu considères pratiquer, puis un peu te faire connaître, essayer de magasiner un poste. Ou les personnes qui s'en vont vers des fellowships, bien des fois, ils vont visiter un peu les universités. Puis les programmes qui les intéressent, encore une fois, dans le but de se faire connaître, un peu le même principe qu'à l'externat.
d'aller visiter les programmes et de se faire connaître pour obtenir une place.
[00:10:36] Speaker D: Justement, on est très tôt dans le processus, mais est-ce que tu vois déjà ta pratique future? Ça va ressembler à quoi? Est-ce que tu vas retourner à ton lieu de résidence original?
[00:10:48] Speaker C: C'est sûr que je ne suis pas complètement enlignée. J'ai beaucoup aimé la chirurgie thoracique, donc je suis quand même ouverte à l'idée de faire une résidence là-dedans. Après ça, est-ce que j'irais en centre communautaire, en centre universitaire? Ça dépendrait. C'est sûr qu'après ça, la majorité des postes en chirurgie thoracique sont dans des centres universitaires. Il y a quand même quelques plus petits centres qui ont un département de thoracique.
C'est plus limité que la chirurgie générale, que ça, il y en a dans presque tous les hôpitaux.
[00:11:21] Speaker B: Puis ça, on se projette dans une salle d'opération. Vous, c'est quoi votre rôle en tant que R1 versus un R3? On a un peu la difficulté à distinguer ça, je pense, d'un point de vue extérieur, mais que ça soit l'externe R1, c'est quoi la différence?
[00:11:35] Speaker C: C'est sûr qu'on prend l'externe, ça va dépendre énormément d'est-ce qu'il y a des résidents ou pas. C'est ça qui va faire la grosse différence parce que c'est un peu plate, mais malheureusement, tu prends à Sherbrooke, mais c'est comme ça. J'avais fait un stage au CHUM en électif, c'est la même chose partout. Si on choix entre faire brosser le résident et offrir de l'exposition au résident versus l'externe qui va prendre le même.
au final même pas aller dans cette discipline-là, ils vont donner l'exposition à leurs propres résidents. Des fois, externes, tu es là et tu es un peu à observer et essayer d'apprendre le plus que tu peux en observant et en posant tes questions. Quand on est résident, c'est sûr que ça va dépendre encore une fois de la procédure qu'on fait et est-ce que tu as un résident senior avec toi ou pas. Il y a quand même certaines techniques. C'est partie des chirurgies ou certaines chirurgies qui sont considérées comme des chirurgies junior, si on veut.
Le classique, c'est l'appendicectomie, qui est la première chirurgie qu'on apprend à faire. C'est la première chose qui nous laisse faire un peu plus de manipulation. Même si tu es un senior avec toi, c'est toi qui vas faire la majorité et ils vont commencer progressivement à dire « Ok, tu peux venir faire un peu de dissection. Au début, tu n'es pas très bon. Ce n'est pas très long, tu ne deviens plus. C'est trop. Où est-ce que tu t'en vas? » Ton résident senior ou le patron Il va reprendre les commandes un petit peu, il va te débloquer et après ça il te redonne les commandes et tu poursuis. Au fur et à mesure, tu en fais de plus en plus et tu deviens un peu meilleure. Après pas si longtemps que ça, tu réalises que tu as fait ta première appendicectomie et que tu es seule au complet. J'ai eu des petits conseils de patrons qui étaient à côté de toi.
Tu prends ta pince et tu tournes ton appendice de bord, ça va être vraiment plus facile.
En effet, c'était beaucoup plus facile, mais c'est toi qui as fait la majorité de l'opération.
Au fur et à mesure, tu as de plus en plus de tâches et tu en fais une plus grande portion.
Puis là, t'as fait une appendicectomie, puis ils t'ont vu disséquer, puis là, ça s'est bien passé. Puis là, t'es en train, tu sais, de faire une... enlever une vésicule biliaire. Puis là, ils se disent, « Hey, ben, tu sais, disséquer, ça va pas pire. Veux-tu disséquer le lit vésiculaire? Ça, là, il est pas trop inflammatoire, il devrait pas être trop compliqué. » Fait que là, t'en fais une partie. Puis là, la fois d'après, ben, ils se rappellent de, tu sais, de ce que t'avais fait, puis ils s'étaient dit, « Ah, c'était pas pire. » Fait que là, il est un petit peu plus inflammatoire, mais ils vont te laisser essayer pareil, que t'as encore une fois à reprendre les commandes. Fait que c'est comme ça que.
[00:13:54] Speaker D: Puis dans les gardes, est-ce qu'il y a toujours un résident junior avec un senior ou ça se peut que tu te retrouves seule dans une garde?
[00:14:01] Speaker C: Moi, c'était un autre des points qui m'avaient fait pencher pour ici à Sherbrooke. Pour les cinq, six premiers mois de ta résidence, tu es tout le temps justement un junior doublé avec un résident senior. C'est quand même le résident junior qui a la pagette et les premiers rappels. Au début, c'est stressant parce qu'il y a beaucoup d'appels sur la pagette de chirurgie.
Mais rapidement, tu deviens à l'aise avec les appels fréquents et tu es capable de poser tes questions aux besoins. C'est quand même moins stressant de demander une question à ton résident senior à l'heure 3 qu'à ton patron. Des fois, tu te dis que tu ne révélerais pas ton patron à 2h du matin pour ça, mais le résident senior, peut-être.
Ça permet justement de prendre de l'aise. Maintenant, on vient de commencer à faire des gardes sans senior, mais quand ils peuvent, on est encore doublé deux résidents. C'est juste des fois, selon l'horaire, s'il y a un peu plus de résidents qui sont en stage dans d'autres milieux, c'est un peu plus difficile d'avoir une couverture double tout le temps. C'est quand même un gros plus le versus arrivé première journée.
et ne pas savoir ce que tu fais. Est-ce que je peux donner du Tylenol à ce patient-là? Je peux-tu augmenter sa dose d'Odile-Odile ou pas? Il faut que tu réveilles ton patron pour toutes les questions. C'est quand même plaisant d'avoir un seigneur avec toi.
[00:15:21] Speaker B: C'est comment tu qualifierais ton niveau de responsabilité à la première journée?
[00:15:27] Speaker C: Je pense que c'est quand même assez élevé parce que justement, je pense que moi c'était la deuxième journée, j'avais une garde le soir. Deuxième journée de résidence, c'est moi qui a la pagette, c'est moi qui reçois les premiers appels.
Le patient qui ne va pas bien à l'étage, c'est toi qui appelle et tu te dis « mais je peux faire quoi? » Il y a trois jours plus tôt, je n'avais pas le droit de prescrire de thylénol, puis tout d'un coup, c'est à moi qu'on me demande ce qu'on fait, le patient, il ne va pas bien.
Même de jour, c'est les résidents juniors qui séparent la pagette entre eux. Ça fait que de jour, encore une fois, tu as tout le temps tes collègues ardeurs qui sont encore des résidents juniors si on veut.
ils en ont vu plus possible, la majorité des questions sont super à l'aise, tu es capable de poser tes questions au fil du jour, tu es capable après ça de garde justement de poser tes questions, puis vu qu'on a quand même un volume d'appels qui est assez élevé, c'est super rapide que tu deviens à l'aise. Si je pense à un exemple, je te regarde puis je retourne chez moi de garde parce qu'il n'y a plus grand chose à l'hôpital, Puis je croise un de mes amis qui habite dans le même bloc appartement que moi. Puis là, je reçois un appel, je prends l'appel, on me pose des questions. Finalement, je me ramasse à prescrire 4-5 choses au téléphone, verbalement. Puis là, mon ami est comme « je pense que t'as prescrit sur ta garde plus là en un appel que lui depuis le début de sa résidence. » Fait que vraiment, lui, il était encore pas à l'aise.
stressée de tout prescrire. Puis moi, je pense que c'était comme le deuxième ou le troisième mois, on était quand même assez tôt. Mais tu sais, rendu là, c'était des prescriptions qui étaient habituelles. Puis j'étais comme, ah oui, il n'y a pas de problème, on peut le donner. Puis si ça, ça ne fonctionne pas, après ça, vous essayerez ça pour m'éviter. J'étais déjà en train de penser à, OK, bien, tu sais, c'est quoi la prochaine étape? C'est quoi qu'il faut que je prévoie? Fait que tu développes tes instincts quand même assez rapidement.
[00:17:05] Speaker D: La cour d'apprentissage est quand même très grande.
[00:17:08] Speaker C: Oui, vraiment.
Plus t'en apprends, plus tu réalises que t'as beaucoup de choses à apprendre. La cour d'apprentissage va être longue.
Honnêtement, je pense que le fait d'avoir des responsabilités versus l'externe, où est-ce que là, tu as tout le temps quelqu'un qu'il faut qu'il te contre-signe et tu n'as pas besoin de toujours penser, il y a-tu une situation particulière pour ce patient-là en tant que tel qu'il faut que je pense, qu'il faut que j'ajuste mes prescriptions, qu'il faut que je prescrive un médicament d'extra ou que j'en enlève un que je prescris habituellement.
Tu repenses beaucoup plus à tes choses et tu comprends beaucoup plus le comment, du pourquoi de chacune des prescriptions au lieu de juste dire « c'est ça qu'on prescrit d'habitude, c'est ça que je vais prescrire.
[00:17:52] Speaker B: » C'est clair. Au niveau des gardes, il y en a combien environ que vous faites par semaine ou par mois? C'est quoi le barème?
[00:18:01] Speaker C: Nous, on est à 8-9 par mois à peu près. Le maximum qui est permis selon la Convention collective, c'est 9. On est pas mal à côté. C'est des gardes de fin de semaine, c'est des gardes de 24 heures. Puis la semaine, c'est tu commences à 5 heures quand la journée est habituée. T'as fait ta journée, puis à 5 heures, c'est toi qui prends un peu la charge de tous les patients. Puis là, tu vas jusqu'à 8 heures le lendemain matin. C'est sûr que les gardes y reviennent souvent, parce que si on fait un rapport, c'est à peu près une garde aux trois jours. Ce n'est pas vraiment diviser une garde aux trois jours, parce que par exemple, si tu fais une garde de fin de semaine à l'Hôtel-Dieu, tu vas faire le vendredi, samedi, dimanche. Avec ta fin de semaine, tu as déjà fait trois gardes en une fois. Après ça, les restes sont un peu plus espacés. Mais ça reste qu'au pro-rata, c'est à peu près ça.
Après ça, nous, on est quand même vraiment bien pour les lendemains de garde. Si t'as été occupé sur ta garde, même si t'as pas nécessairement eu besoin de retourner à l'hôpital, des fois, la pagette sonne aux 20 minutes, fait qu'on s'entend que t'as pas super bien dormi, pis ça a pas été très réparateur, même si t'étais chez toi.
Dans ce cas-là, t'as pas besoin de te justifier, tu fais juste dire « je suis fatiguée, j'ai besoin de mon lendemain de garde », pis t'en vas chez toi.
[00:19:14] Speaker D: Puis, justement, l'équilibre par rapport à ça, sommeil, activités autres que la résidence, comment ça se passe?
[00:19:24] Speaker C: Je pense que c'est une des plus grosses adaptations. Au début, c'est d'apprendre un peu à dormir n'importe où, n'importe quand au milieu de la journée, puis de gérer. Là, je n'ai pas dormi de la nuit, donc je reviens chez moi à 9 h le matin. Je veux dormir, mais je ne veux pas trop dormir parce que je vais être capable de me recoucher le soir pour faire ma nuit, pour ne pas être trop fatiguée.
Le lendemain après ça à l'hôpital, c'est comme de l'adaptation. À un moment donné, tu trouves la formule qui fonctionne pour toi. C'est vraiment d'apprendre à dormir un peu quand tu peux.
Après ça, les activités, je pense que moi et mes trois collègues en un, on est tous d'accord. Là-dessus, il y a toutes les choses qu'on faisait avant la résidence qui malheureusement ont un peu pris le bord ou qu'on a réduit la quantité qu'on faisait juste parce qu'à un moment donné, c'est un manque de temps et il faut que tu priorises. Si tu veux avoir le temps de voir ta famille et de voir tes amis, il va falloir que tu fasses des choix quelque part. Veuillez pas, on est de garde une fin de semaine sur deux.
Fait que ça te laisse deux fins de semaine par mois après ça, pour faire tes activités. Si tu veux aller, par exemple, avec l'hiver qui arrive, si tu veux prendre une journée à aller en ski, il faut que tu combines. Puis après ça, tu as d'autres choses à délaisser que ça soit. Par exemple, moi, j'avais joué au soccer dans les lignes intramuraux. Avec l'horaire qui est plus difficile, des fois, les matchs qui sont torts, il faut que je me lève tôt le lendemain matin.
C'est comme ça qu'il a pris le bord.
[00:20:49] Speaker B: Avec tes autres collègues R1, est-ce que vous avez vraiment une belle dynamique de groupe?
[00:20:54] Speaker C: Oui, vraiment. Honnêtement, je me considère super chanceuse. On s'entend super bien. Même la première fois qu'on s'est rencontré, avant le début de la résidence. Dès qu'on a eu notre match, après ça, le programme, c'était super le fun. Ils ont commencé à nous inviter aux activités sociales du programme. Ça nous a permis de rencontrer un peu les résidents et les patrons dans un environnement autre. La première fois qu'on s'est rencontrés, c'était dans une cabane à sucre. Honnêtement, je pense que je n'ai presque pas parlé aux patrons et aux autres résidents parce qu'on se rencontrait, les futurs R1 à ce moment-là ensemble.
Ça a tout de suite cliqué et on s'est parlé toute la soirée. Je suis vraiment contente.
des petites activités, des petites soirées, puis on prend le temps de se voir.
[00:21:36] Speaker B: Ça, c'est vraiment le fun. Si on regarde un peu dans les autres activités, est-ce que vous avez beaucoup d'activités académiques que vous devez faire, par exemple, pour vous pratiquer, que ce soit des cours techniques ou des cours plus théoriques, est-ce que vous avez encore ça rendu à la résidence?
[00:21:55] Speaker C: Oui, c'est sûr qu'après ça, chaque programme a un peu sa formulation différente.
Nous, en charge générale, à tous les mardis et après-midi, c'est comme le mardi académique qu'ils appellent, à tour de rôle, les résidents et les patrons se font donner des sujets. C'est comme nous qui présentons là-dessus. C'est comme toi qui donnes le cours, mais ça te donne aussi un sujet que tu ne veux pas. Tu as été revoir dans la littérature, tu as revu les guidelines.
un peu plus à l'aise, puis t'en fais profiter à tes cours résidents aussi. C'est sûr des fois c'est stressant parce que tu te dis qu'est-ce que je vais apprendre à un chirurgien général sur le sujet qui t'est donné, mais après ça, le but c'est juste de faire un résumé de qu'est-ce que toi t'as appris, puis qu'est-ce que t'en retiens pour tes autres résidents. Il y a ça toutes les mandes d'après-midi. Puis durant la première année de résidence, il y a les fondements chirurgicaux. Ça fait que c'est tous les résidents d'un programme chirurgical au Canada qu'il faut qu'ils fassent les formats chirurgicals. Comment c'est organisé, ça change un petit peu d'université en université, mais le principe reste le même. Puis là, c'est un mélange de cours théoriques sur différents sujets. Ça peut être les complications post-opératoires, ça peut être les principes de l'anesthésie. Fait que c'est des choses qui sont connues et qui pensent que tous les chirurgiens devraient savoir. Puis il y a aussi des activités techniques. Des fois, au lieu d'avoir un cours théorique, on a un cours que ça peut être une pratique de mettre différentes ondes, différents drains, des drains thoraciques. Des fois, c'est des pratiques sur le cadavre, des fois, c'est des pratiques sur des mannequins. Ça va changer un peu de semaine en semaine. Au début de ta deuxième année de résidence, tu as un examen qui n'est pas un canadien pour les formes chirurgicales qu'il faut que tu passes.
[00:23:33] Speaker D: Donc, il y a quand même beaucoup d'études. Par exemple, quand vous arrivez de la maison, d'une grosse journée de clinique, de chirurgie, est-ce qu'il y a beaucoup de lectures à faire, de préparation à faire?
[00:23:48] Speaker C: C'est sûr que niveau études personnelles, moi depuis la résidence, je n'en ai pas fait. des tonnes parce que justement, on avait beaucoup de modules et de choses autres à faire. Avec le début de la résidence, il fallait qu'on fasse entre autres la CLS et la TLS, le Advanced Cardiac et Advanced Trauma Life Support. C'est des modules à faire et tu as des lectures à faire pour ça avant. Il y avait d'autres modules sur les électrocuteurs. Il y a plein de petits modules un peu comme ça qu'il faut que tu fasses Ici et là, c'est un peu attendu que tu fasses sur ton temps. Depuis le début de la résidence, ça a été beaucoup m'occuper de ça et là c'est fait. C'est sûr que je ne vais pas pouvoir utiliser ce temps-là que je consacrais pour faire un peu plus d'études personnelles, mais c'est vraiment toi qui gères ton temps et tu le fais comme tu veux.
C'est sûr que si tu sais que tu es au bloc opératoire, c'est attendu que tu regardes les cas, que tu révises les dossiers et que tu connaisses un peu les pathologies et les grandes étapes de la chirurgie qu'on va faire. Même si tu te dis que ce n'est pas une procédure de résidence junior et que tu ne ferais pas grand-chose dans cette chirurgie-là, on veut quand même que tu saches à peu près les étapes et où est-ce qu'on s'en va.
[00:24:58] Speaker B: Si tu ne l'avais jamais vu avant, tu vas aller les réviser un peu.
[00:25:04] Speaker C: Le soir pour être prête le lendemain matin. Exact. Des fois, ça peut être de regarder une vidéo YouTube sur la chirurgie, le classique qu'on vient tout le temps, mais on le fait quand même. Après ça, ça te donne à peu près une idée.
Tu sais, c'est quoi qui se passe dans la chargée, puis pour toi, t'en retires beaucoup plus que si t'es juste là à regarder et à ne pas savoir du tout qu'est-ce qui se passe, puis c'est quoi que ça s'est en train de séquer, puis c'est quoi leur objectif.
[00:25:29] Speaker B: Puis toi, au prédoc, comment t'as trouvé qu'on était préparés en tant qu'étudiants à la salle d'opération?
[00:25:38] Speaker C: On n'est pas préparé tant que ça. Je pense qu'il y a un atelier de comment se brosser et comment essayer de garder l'asepsie. Tu fais ça une fois et des fois, ton stage de chirurgie, il est des mois plus tard et tu ne te rappelles plus de la technique et tu retournes voir. Ils te donnent une grille avec les étapes et tu retournes voir ça, mais ce n'est pas pareil.
que de le faire. Je pense qu'après ça, la première fois, c'est d'accepter que si tu n'es pas sûr, tu poses la question et le monde préfère bien mieux te montrer et que tu le fasses comme du monde qu'après ça, te voir le faire un peu n'importe comment. Tu perds un peu la confiance aussi des résidents, des patrons et même des infirmières qui sont au bloc opératoire. C'est beaucoup plus facile de de coacher quelqu'un qui connaît ses limites et qui dit « ça, je ne sais pas comment le faire » que quelqu'un qui est un petit peu cow-boy, si on peut se permettre l'expression, et qui fait un peu comme qu'il pense et qui n'est peut-être pas la meilleure chose.
[00:26:33] Speaker D: Qu'est-ce que vous donneriez comme conseil à un externe qui se prépare pour son stage de recherche générale bientôt, qui s'en vient?
[00:26:39] Speaker C: Oui. Je pense que le conseil numéro un, ça va être un peu de voir c'est quoi les... avoir en tête les pathologies fréquentes de la chirurgie générale. Dans nos consultations, il y en a beaucoup qui reviennent et c'est les mêmes sujets. Au moins que ces sujets-là soient révisés et qu'il ne soit pas nécessairement besoin d'être calé par un expert dans ça, mais d'avoir une grande ligne de c'est où est-ce qu'on s'en va.
Après ça, c'est un peu d'essayer d'aider le plus possible et d'anticiper. Si tu vois une consultation à l'urgence et que tu sais que le patient va l'opérer parce que ça fait quelques consultes du même sujet et qu'on les opère à ces patients-là, ça va être de commencer les prescriptions, les papiers pour le bloc opératoire, puis au péril, le résident va dire C'est un bel essai, j'apprécie l'effort, mais celui-là, on ne l'opérera pas pour telle ou telle raison. Ça va juste devenir un moment d'enseignement et expliquer un peu pourquoi c'est différent d'habitude. Mais ça, c'est quelque chose qui est vraiment, vraiment apprécié et qui fait un petit peu, qui démarque les externes qui sont efficaces et qui ont l'air motivés, versus ceux qui ont fait, qui ont écrit leur consulte et qui ont dit « OK, qu'est-ce que je fais maintenant?
[00:27:45] Speaker B: » C'est quoi une chose qui vous a surprise à propos de la résidence en chirurgie générale?
[00:27:49] Speaker C: Une chose qui m'a surprise, je pense justement un peu à quel point on est, à quel point on nous fait confiance. Puis rapidement, si je donne un exemple en trauma, à Fleury-Mont quand les traumas arrivent, il y a des pagettes de codes, selon si c'est un trauma majeur ou mineur, c'est comme un code différent, 11-11 versus 22-22.
Puis après ça, tu sais, c'est assez rapide que, tu sais au début t'as comme ton résident senior qui vient, tu peux avoir le patron qui vient ici, il est sur place aussi, puis qu'il se déplace avec toi. Puis là, tu sais, il y a un code, puis là c'est un 22-22, c'est un trauma mineur au début, puis t'appelles à l'urgence pour savoir c'est quoi, le patient a l'air relativement stable.
Puis là, ton seigneur est en train de faire autre chose, puis il est comme, vas-y, tu sais, je te laisse faire l'évaluation primaire, puis tu m'appelles s'il y a de quoi d'urgent, ou tu m'appelles après l'évaluation primaire pour qu'on en parle. Fait que, tu sais, rapidement, t'as beaucoup d'autonomie, puis après ça, même pour les techniques, les drains thoraciques, t'en as mis quelques-uns, puis tu te sens à l'aise. Puis après ça, c'est au milieu de la nuit, puis ton résident seigneur, il dit, OK, bien, fais-le, puis envoie-moi une photo de ta radiographie pour montrer qu'il est en bonne place après. Fait que...
[00:29:02] Speaker D: C'est super intéressant. On a parlé beaucoup des avantages. Quels sont les points un peu plus négatifs de la pratique de chirurgie générale où on est plus dans la résidence?
[00:29:19] Speaker C: Je pense que ça sort souvent, mais l'horaire... Comme je disais, c'est 8-9 gardes par mois. C'est des gardes qui ont tendance à être occupées. Moi, ça m'est arrivé de dormir zéro minute sur une garde, puis d'être occupée vraiment tout le long. Après ça, un peu de s'adapter à ça, de passer... À l'externat, tu fais des semaines de 40-50 heures, puis là, tout d'un coup, tu commences à faire des semaines de 90-100 heures. Ça fait différent.
Je pense que c'est beaucoup ça. Puis là, justement, un peu les sacrifices qu'il faut que tu fasses avec tes activités et tes autres intérêts, puis un peu de venir revoir tes priorités. Puis oui, en tant que patron, ça va rester là.
C'est une spécialité qui opère quand même beaucoup sur les gardes, les appendicites, les colicitudes. C'est toutes des pathologies qui ne sont pas fréquentes et qui ont besoin d'être opérées. On va opérer un peu n'importe quand quand le patient se présente. C'est peut-être un peu moins pire comme patron, tout dépendant de combien de patrons vous êtes sur votre département et à quelle fréquence part la garde. C'est des gros horaires et des horaires où on opère un peu n'importe quand à n'importe quelle heure.
[00:30:35] Speaker B: Puis à la base, est-ce que tu savais que t'étais une personne qui était capable de travailler sous peu de sommeil ou c'est quelque chose que t'as plus appris en rentrant à la résidence?
[00:30:44] Speaker C: C'est quelque chose que j'ai appris en rentrant à la résidence. Puis c'était quelque chose qui me faisait peur un petit peu. Moi, j'ai été toujours une grande adepte de mon huit heures de sommeil bien casé. Puis quand j'avais moins, je le sentais. Puis c'est sûr que, encore une fois, si tu me donnes le choix, je vais le prendre, mon huit heures de sommeil. Mais tu t'habitues quand même à...
T'sais, ça a œuvré, pas sous la fatigue, mais t'sais, t'as quand même des petits trucs. Puis honnêtement, quand t'es dedans, puis que tu fais ta, t'sais, tu fais ta garde, puis t'es occupée, tu le sens pas tant, puis c'est là, c'est quand tu t'arrêtes un moment, puis que c'est là que tu réalises comme « Hey, je suis vraiment fatiguée, puis ça va me prendre un peu de sommeil, là.
[00:31:26] Speaker B: » Puis une question qui tue, est-ce que votre consommation de café a augmenté depuis le début de la résidence?
[00:31:31] Speaker C: Non, elle a diminué.
Ce qui s'est passé, c'est que maintenant, je prends un café le matin en déjeunant, puis après ça, durant la journée, souvent, j'ai plus le temps. Ou je ne vais pas nécessairement aller prendre un café au milieu de l'après-midi, puis après ça, quand je reviens chez moi le soir, je sais que je vais aller me coucher bientôt, donc je n'en reprends pas un autre. Versus, par exemple, au prédoc, où on avait plus de temps chez nous, donc j'étais à côté de ma machine à café, elle me faisait de l'oeil, il fallait que j'étudie un peu.
je vais en faire un autre. Fait que tu sais, je pense que je pouvais en prendre deux, trois par jour. Puis là, maintenant, c'est pas mal un par jour.
[00:32:07] Speaker B: Ah, bon bien, c'est bien.
[00:32:09] Speaker D: Sur cette réponse inattendue, c'est ce qui conclurait l'épisode. Merci beaucoup d'avoir été présentes. Je suis sûre que les auditeurs vont avoir apprécié notre épisode.
[00:32:19] Speaker B: Merci beaucoup.
[00:32:20] Speaker C: Merci à vous de m'avoir reçue.
[00:32:24] Speaker A: Wow! Encore une conversation vraiment intéressante qui nous a vraiment permis d'en apprendre plus sur la réalité de la résidence en chirurgie générale. Donc, restez à l'affût pour nos prochains épisodes qui seront publiés sur Spotify et sur YouTube. Puis, on vous remercie grandement pour votre écoute. À la prochaine!
[00:32:40] Speaker B: À la prochaine!